L’enquête sur les attentats coordonnés de vendredi soir, qui ont fait 129 victimes à Paris, progresse. Cinq des kamikazes ont été identifiés, dix de leurs proches sont en garde à vue. Des opérations de police de grande ampleur sont menées en France, mais aussi en Belgique, à Molenbeek, où l’attaque aurait été préparée. Le mystère autour du passeport syrien retrouvé auprès d’un kamikaze du stade de France s’éclaircit.

Les frères Abdeslam. Ce nom premier nom occupe beaucoup les forces de l’ordre à Paris comme à Bruxelles ce lundi. Brahim Abdeslam est l’un des trois frères résidant en Belgique qui intéressent les enquêteurs. Agé 31 ans, ce Français résidant en Belgique, s’est fait exploser dans un restaurant du boulevard Voltaire.Mohamed Abdeslam, d’abord placé en garde à vue, a été relâché. Salah Abdeslam, 26 ans, est visé par un mandat d’arrêt international mais n’a pas encore été arrêté malgré une importante opération de police lundi à Molenbeek. Selon une source judiciaire, cet homme est le titulaire du contrat de location de la voiture dans laquelle les assaillants de la salle de concert du Bataclan sont arrivés sur place. Ce Français né à Bruxelles, présenté comme “dangereux” est décrit par les médias belges comme “l’ennemi public numéro un”. Il reste pour l’heure introuvable malgré l’important dispositif policier déployé.L’enquête se concentre sur cette commune bruxelloise, où ont séjourné plusieurs suspects des attentats de Paris et qui est considérée comme une plaque tournante des djihadistes en Europe. Deux suspects ont été inculpés par la...
Les mots-clés associés à cet article